Du 3 au 7 janvier 2011 vernissage le 3 janvier à 19h

L'exposition et la démarche de Claire Gillet ont reçu le soutien du dispositif PRODIJ, de la Région Rhône-Alpes et de la Fondation Salif Keita.


« Au-delà de l'aspect photographique de cette expérience et de ces rencontres, cette exposition pourra permettre, à sa mesure, de faire connaitre un peu mieux cette maladie et le travail de l'ABIPA. Ce modeste coup de projecteur participera à l'ouverture du débat sur le comportement des gens face à cette maladie génétique, à l'intégration et l'acceptation des albinos. »

« Pour le traitement de l'image l'utilisation d'une pellicule noir et blanc paraissait essentielle dans ce travail : il s'agissait de fondre les décors et d'oublier les couleurs pour mettre en valeur, voire accentuer, ce contraste ; cette opposition basique du noir et du blanc. L'esthétique même de la photo (et de son négatif) met en évidence le problème évoqué : qui est blanc, qui est noir ? Quelle est la différence finalement ? »

« Les cadres de l'exposition font aussi partie de cette démarche d'échange : nous les avons achetés à un artiste de Ouagadougou. »
« L'exposition est accompagnée d'une retranscription de témoignages ainsi que d'une bande sonore plongeant les spectateurs dans l'ambiance africaine que nous avons vécue. Cette bande-son, également composée de musiques traditionnelles enregistrées lors d'un précédent voyage au Mali, a été réalisée par Pierre-Cyril Aguilera, en collaboration avec Ashrama Production. »

Claire Gillet